Herbefol a écrit :C'est très "yaka, faukon".
Et le Le guide de l'imaginaire, c'est du Yaka Faukon ?

Herbefol a écrit :Et j'essaie d'imaginer les éditeurs qui n'ont pas envie de publier un genre en particulier devoir dépenser temps et argent pour convaincre le public de s'y mettre
La Fantasy, la SF et les différents genres et sous-genres de l'imaginaire ont tous débuté un jour en France. Il n'y avait pas de public, il a bien fallu le créer à force de pédagogie, de marketing, etc. Pour le reste, l'envie des éditeurs et les réalités du marché sont deux choses différentes. Quand tu vois l'explosion de l'imaginaire dans les autres medias, tu comprends facilement que certaines maisons, qui avaient quasi-complètement laissé tomber l'imaginaire, s'y remettent, qu'ils aient envie de le faire ou pas. Question d'occupation d'une partie du marché à ne surtout pas laisser à la concurrence.
On ne sera clairement jamais d'accord là-dessus, Emmanuel, même si ça n'enlève rien à la sympathie que j'ai pour toi.Herbefol a écrit :Pour le reste, je pense qu'un éditeur a tout à fait le droit de ne pas traduire un auteur pour des raisons politiques. C'est tout aussi valable que pour des raisons littéraires, financières ou personnelles. Je rappelle que l'édition n'est pas une activité caritative et quand un éditeur publie un auteur en général il lui verse de l'argent. Personnellement, il y a des gens à qui je donnerai des sous volontiers, d'autres pour qui ça ne me ferait ni chaud ni froid et enfin certains à qui je refuserai de donner un kopeck. Pour des raisons diverses, personnelles, politiques ou littéraires. Et je ne vois pas pourquoi un éditeur serait différent de moi. On a des limites dans sa vie personnelle mais on peut aussi en avoir dans sa vie professionnelle. La notion de "bonne/mauvaise raison" est totalement subjective.