La SF, parente pauvre de l'imaginaire en France ?
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Outre les prises de bec, les thématiques sont un peu en vrac mais intéressantes, ce que j'en retiens c'est que personne ne sait pourquoi la littérature de SFFF ne fonctionne pas mieux, ni comment faire pour changer cet état de fait...
Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
La SF a juste mauvaise presse, il faudrait juste de la bonne communication, reste à trouver ce qu'est de la bonne communication. Il faudrait aussi éduquer la population, la SF c'est soit Bernard Werber, soit Star Wars... (j'exagère un peu mais bon...)Xapur a écrit :Outre les prises de bec, les thématiques sont un peu en vrac mais intéressantes, ce que j'en retiens c'est que personne ne sait pourquoi la littérature de SFFF ne fonctionne pas mieux, ni comment faire pour changer cet état de fait...
Je serais curieux de voir si la communication par Actes Sud à propos de Silo a porté ses fruits.
Modifié en dernier par yogo le 22 octobre 2013, 21:44, modifié 1 fois.
Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Et puis ça a toujours mieux marché dans le monde anglo-saxon.
Les Français sont trop cartésiens ou trop christianisés ou trop Lagarde et Micharisés ou les trois.
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Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
En Ardèche, on sait que lorsqu'une chèvre n'a pas envie de manger de l'herbe, c'est pas la peine d'essayer de la forcer.
Pourquoi la SF ne parle-t-elle pas autant au public francophone qu'au public anglo-saxon ? Peut-être bien parce que les thèmes abordés par la SF anglo-saxonne ou par la SF francophone à la sauce anglo-saxonne ne conviennent pas (plus) au public.
Pourquoi la SF ne parle-t-elle pas autant au public francophone qu'au public anglo-saxon ? Peut-être bien parce que les thèmes abordés par la SF anglo-saxonne ou par la SF francophone à la sauce anglo-saxonne ne conviennent pas (plus) au public.
Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Pour moi, il y a aussi un problème de rejet du genre en soi. Tu peux faire lire de la SF aux gens, en leur cachant que ça en est.Anudar a écrit :Pourquoi la SF ne parle-t-elle pas autant au public francophone qu'au public anglo-saxon ? Peut-être bien parce que les thèmes abordés par la SF anglo-saxonne ou par la SF francophone à la sauce anglo-saxonne ne conviennent pas (plus) au public.

Au sommaire : The Queen of Bedlam de McCammon, Barbarossa de Lopez & Otkhmezuri, Thin Air de Morgan, Les vainqueurs de Goya & Gunpowder Moon de Pedreira.
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Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Sauf qu'au premier astronef ils s'en rendront compte, nan ?
Sérieux, le rejet du genre "en soi" cache pour moi une compréhension sans doute plus profonde qu'il n'y paraît du public potentiel pour le plat qu'on essaie de lui servir.
Sérieux, le rejet du genre "en soi" cache pour moi une compréhension sans doute plus profonde qu'il n'y paraît du public potentiel pour le plat qu'on essaie de lui servir.
Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Pour moi c'est au contraire le signe qu'ils ignorent que le genre qu'ils rejettent ne se limite pas à des vaisseaux spatiaux et des robots. Et je ne parle pas du "oui mais ça, c'est pas de la SF, c'est de l'anticipation."Anudar a écrit :Sauf qu'au premier astronef ils s'en rendront compte, nan ?
Sérieux, le rejet du genre "en soi" cache pour moi une compréhension sans doute plus profonde qu'il n'y paraît du public potentiel pour le plat qu'on essaie de lui servir.

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Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Partirais-tu de l'idée selon laquelle le public est bête ?
Sinon faudrait peut-être scinder, qu'en pensent les autres modos ?
Sinon faudrait peut-être scinder, qu'en pensent les autres modos ?
Re: Fin de la collection Ailleurs & Demain (Robert Laffont)
Bête, non, mais qu'ils rejettent quelque chose dont ils ignorent la majeure partie, oui.Anudar a écrit :Partirais-tu de l'idée selon laquelle le public est bête ?
Bête, non, ignorant, oui.
Tu peux faire le même genre de constat avec un tas d'autres trucs. Comme la romance ou le polar. Pour un tas de gens, le premier se limite à des histoires à l'eau de rose et le second à Navaro ou Colombo.

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Re: La SF, parente pauvre de l'imaginaire en France ?
Scission faite.
J'ai tendance à penser tout à fait le contraire. Pour moi le public a conscience de ce que le genre ne lui propose pas des contenus qu'il juge intéressants. Qu'il refuse d'absorber ce qui lui est servi, considérant qu'il s'agit d'un brouet, tiendrait au contraire d'une forme d'intelligence.
On en revient à la question posée dans un autre fil de savoir pourquoi nous ne sommes pas d'accord quand aux classiques produits par le genre depuis dix, quinze voire vingt ans... Et pour moi c'est bel et bien parce que le genre a renoncé à l'idée de progrès. Le public veut de la littérature inspirante... pas désespérante... n'en déplaise aux ultimes post-punks.
J'ai tendance à penser tout à fait le contraire. Pour moi le public a conscience de ce que le genre ne lui propose pas des contenus qu'il juge intéressants. Qu'il refuse d'absorber ce qui lui est servi, considérant qu'il s'agit d'un brouet, tiendrait au contraire d'une forme d'intelligence.
On en revient à la question posée dans un autre fil de savoir pourquoi nous ne sommes pas d'accord quand aux classiques produits par le genre depuis dix, quinze voire vingt ans... Et pour moi c'est bel et bien parce que le genre a renoncé à l'idée de progrès. Le public veut de la littérature inspirante... pas désespérante... n'en déplaise aux ultimes post-punks.