Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Modérateur : Modo Atuan
Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Malgré ce qu'on aurait pu attendre après la troisième partie, l'intrigue principale ne prend pas une place si prépondérante que ça et a même tendance à ne pas trop avancer dans cette quatrième partie. (Bon, ok, Donald se transformant en super-soldat, c'est déjà pas mal.)
Personnellement, ça ne me dérange nullement, tant le plus petit des éléments décrits par Brunner m'interroge et m'intéresse. Encore et toujours plus d'installation géopolitique et de détails sur le monde. Je suis particulièrement fan des parties "Le monde en marche", notamment la 9 sur les armes qui fut marquante.
On a dépassé la moitié du livre, je ne sais pas où on va (surement nulle part pour rester dans la logique du livre), c'est cool.
Personnellement, ça ne me dérange nullement, tant le plus petit des éléments décrits par Brunner m'interroge et m'intéresse. Encore et toujours plus d'installation géopolitique et de détails sur le monde. Je suis particulièrement fan des parties "Le monde en marche", notamment la 9 sur les armes qui fut marquante.
On a dépassé la moitié du livre, je ne sais pas où on va (surement nulle part pour rester dans la logique du livre), c'est cool.
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Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
L'EMPification, ça a l'air d'être bien pratique ce truc !
En effet l'intrigue reste contenue par rapport à tout le développement de l'univers autour. Intrigue intéressante mais pas non plus renversante, c'est toujours ce monde en marche qui tient le haut du pavé, et à chaque chapitre, on peut s'attendre à tomber sur des trucs surprenants (de la même manière que dans la deuxième partie, j'avais beaucoup aimé le discours du prêtre sous influence d'un genre de sérum de vérité, ici le chapitre sur les armes est assez édifiant).
Ce qui est bien avec ce roman, c'est qu'il peut se déguster à petite dose, un peu comme si on ouvrait un journal pour lire différents articles, des articles de fond jusqu'à la rubrique des chiens écrasés.

En effet l'intrigue reste contenue par rapport à tout le développement de l'univers autour. Intrigue intéressante mais pas non plus renversante, c'est toujours ce monde en marche qui tient le haut du pavé, et à chaque chapitre, on peut s'attendre à tomber sur des trucs surprenants (de la même manière que dans la deuxième partie, j'avais beaucoup aimé le discours du prêtre sous influence d'un genre de sérum de vérité, ici le chapitre sur les armes est assez édifiant).
Ce qui est bien avec ce roman, c'est qu'il peut se déguster à petite dose, un peu comme si on ouvrait un journal pour lire différents articles, des articles de fond jusqu'à la rubrique des chiens écrasés.

Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Pas fauxLorhkan a écrit :Ce qui est bien avec ce roman, c'est qu'il peut se déguster à petite dose, un peu comme si on ouvrait un journal pour lire différents articles, des articles de fond jusqu'à la rubrique des chiens écrasés.

Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Moi aussi je suis admirative des séquences du monde en marche, il sait vraiment y faire avec les formats courts. Sinon ce matin en relisant le début du roman, je me suis rendue compte que le personnage du Jalon 18 était déjà cité au tout début du roman (après c'est peut-être pas sa première apparition, j'ai pu oublié son nom). En tout cas la lecture est vraiment agréable, et pour un roman aussi bordélique je suis agréablement surprise, même quand on ne l'ouvre pas pendant quelques jours, on en reprend très facilement le fil.
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Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
J'ai trouvé tout le passage ou Donald se fait EMPifier assez flippant. Le côté lavage de cerveau de l'armée à son plus haut niveau.
Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Yep. Ca évoque le début de Full Metal Jacket.
Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
J'ai remarqué moi aussi que dans toutes les séquences hors Continuité il y a pas mal de choses et de personnages qui réapparaissent ici ou là. Tout n'est pas balancé au hasard sans but.Vert a écrit :Sinon ce matin en relisant le début du roman, je me suis rendue compte que le personnage du Jalon 18 était déjà cité au tout début du roman (après c'est peut-être pas sa première apparition, j'ai pu oublié son nom).

Au sommaire : Omale de Genefort, L'arbre des pendus d'Aaronovitch, Le crépuscule des dieux de Przybylski, La patrouille du temps d'Anderson & L'héritier de Novron de Sullivan.
Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
NopeHerbefol a écrit :J'ai remarqué moi aussi que dans toutes les séquences hors Continuité il y a pas mal de choses et de personnages qui réapparaissent ici ou là. Tout n'est pas balancé au hasard sans but.

Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
C'est l'un des rares trucs que j'ai apprécié du roman, sa construction bizarre qui paraît sans queue ni tête alors que non.
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Re: Tous à Zanzibar - Partie 4 : Continuité 15 à Jalons 18
Je comble mon retard petit à petit...
Comme vous, je commence à me faire à cette construction bordélique mais avec une certaine logique. Par contre c'est vrai que j'aurais voulu que l'intrigue avance un peu plus. L'auteur prend vraiment son temps, pas étonnant que ce soit un pavé... Mais ça se lit facilement. Par contre contrairement à vous j'ai un peu de mal à le reprendre après une assez longue pause, parce que justement je rate les liens avec l'histoire déjà lue, les personnages récurrents, etc. Dans ce cas-ci par exemple il m'a fallu un bout de temps pour me souvenir du contenu de l'annonce fracassante du Yakatan (ou je sais plus le nom), ces bébés génétiquement sur mesure, ce qui est quand même au coeur de l'intrigue pour la partie Donald...
Moi la partie que j'ai préférée ici c'est le monologue de Chad concernant la pauvreté (c'est vers la fin de cette section). Il y a beaucoup de réflexions intéressantes là-dedans. J'aime bien aussi le fait que Norman s'interroge quand même un peu sur la confiance qu'il accorde à l'intelligence artificielle, tout le monde se fie aveuglément à ses analyses mais Norman a quand même quelques doutes. J'espère qu'on explorera plus cet aspect-là dans la suite.
Une autre chose que j'aime beaucoup c'est faire particulièrement attention aux prévisions de l'auteur concernant l'avenir (qui est notre présent). Il est quand même très fort, il s'approche beaucoup de la réalité en ce qui concerne l'importance de l'informatique (mais se trompe quand il décrit un monde sans ordinateurs personnels), l'épuisement des ressources naturelles (y-compris l'eau, même si la situation n'est pas aussi pire qu'il l'imagine), le néocolonialisme en Afrique, l'importance de l'Asie (et en particulier de la Chine) au niveau mondial, la Communauté européenne (devenue Union depuis lors, mais sinon il a presque tout juste)... Bref c'était un sacré visionnaire, même s'il prédit toujours le pire, sans tenir compte du fait que les sociétés arrivent parfois à réagir à temps face aux problèmes évitables. Mais les auteurs de SF sont souvent des Cassandre
Comme vous, je commence à me faire à cette construction bordélique mais avec une certaine logique. Par contre c'est vrai que j'aurais voulu que l'intrigue avance un peu plus. L'auteur prend vraiment son temps, pas étonnant que ce soit un pavé... Mais ça se lit facilement. Par contre contrairement à vous j'ai un peu de mal à le reprendre après une assez longue pause, parce que justement je rate les liens avec l'histoire déjà lue, les personnages récurrents, etc. Dans ce cas-ci par exemple il m'a fallu un bout de temps pour me souvenir du contenu de l'annonce fracassante du Yakatan (ou je sais plus le nom), ces bébés génétiquement sur mesure, ce qui est quand même au coeur de l'intrigue pour la partie Donald...
Moi la partie que j'ai préférée ici c'est le monologue de Chad concernant la pauvreté (c'est vers la fin de cette section). Il y a beaucoup de réflexions intéressantes là-dedans. J'aime bien aussi le fait que Norman s'interroge quand même un peu sur la confiance qu'il accorde à l'intelligence artificielle, tout le monde se fie aveuglément à ses analyses mais Norman a quand même quelques doutes. J'espère qu'on explorera plus cet aspect-là dans la suite.
Une autre chose que j'aime beaucoup c'est faire particulièrement attention aux prévisions de l'auteur concernant l'avenir (qui est notre présent). Il est quand même très fort, il s'approche beaucoup de la réalité en ce qui concerne l'importance de l'informatique (mais se trompe quand il décrit un monde sans ordinateurs personnels), l'épuisement des ressources naturelles (y-compris l'eau, même si la situation n'est pas aussi pire qu'il l'imagine), le néocolonialisme en Afrique, l'importance de l'Asie (et en particulier de la Chine) au niveau mondial, la Communauté européenne (devenue Union depuis lors, mais sinon il a presque tout juste)... Bref c'était un sacré visionnaire, même s'il prédit toujours le pire, sans tenir compte du fait que les sociétés arrivent parfois à réagir à temps face aux problèmes évitables. Mais les auteurs de SF sont souvent des Cassandre
