On est catapultés sur un monde totalement étrange, dont on n’entrevoit les races, (les « rehs »), les spécificités géographiques, etc… que par petits bouts. L’auteur nous jetant tout de suite auprès des personnages en employant une tonne de néologismes et autres mots étrangers, l’immersion est assez rude.
Heureusement, l’histoire est assez simple (en tout cas ce qu’on en comprend pour le moment) :
Des personnages qui ne se connaissent pas mais sont en possession d’un morceau de coquille d’oeuf gravée ont été « appelés » pour un voyage sur une nef chile (un gigantesque dirigeable dépassant le kilomètre de longueur). Que vont-ils trouver à l’issue de leur voyage ? Mystère.
Cette première partie est donc une introduction à ce monde et aux personnages en possession de ces morceaux de coquille d’oeuf (morceaux qui s’assemblent bien sûr). Les cinq premiers font ce voyage de façon normale, en rejoignant la nef en tant que passager : Alessander, Sheitane et Kasul, trois humains, Amees’SixtedeVorsal, un Hodgquin, et Hanlorfaïr, un Chile. Le sixième personnage, Sikandaïrl, une Chile également, arrive lors d’un raid pirate qui tourne mal, la nef finissant complètement à la dérive…
Ce n’est que le début, les protagonistes sont encore scindés en deux groupes (mais le rapprochement n’est sans doute pas loin) et on sent qu’il y a plein de choses à apprendre (les races, leurs relations, la religion, et bien sûr Omale, ce monde encore bien mystérieux), mais ce début est plutôt entraînant (et pas très SF finalement, plutôt presque steampunk si on fait abstraction du monde sur lequel se passe l’action).
À suivre.
